Demi-journée de conférences

Vendredi 22 mars | 13 h à 17 h

Les découvertes du McCord Stewart

Activité payante au Musée • Gratuite en ligne | Réservation obligatoire

À travers la série Les découvertes du McCord Stewart, les expertes et experts du Musée dévoilent des projets de recherche qui les passionnent, et partagent leurs récentes découvertes portant sur les collections et les archives du Musée.  

L’événement s’adresse aux publics académiques ou intéressés par l’histoire et l’archivistique, ainsi que par la muséologie et l’étude de la culture matérielle.  

Les conférences se dérouleront en français ou en anglais; les périodes de questions se feront dans les deux langues.

Programme

Informations pratiques

Série de conférences présentée le vendredi 22 mars 2024 de 13 h à 17 h.
L’événement aura lieu au Musée et en ligne. Choisissez votre mode de participation et inscrivez-vous dès maintenant!

En salle

Places limitées, réservation obligatoire.
L’activité sera suivie d’un vin d’honneur de 17 h à 18 h.
Lieu : Théâtre J. Armand Bombardier du Musée
Tarifs :

  • Admission générale : 5 $
  • Membre du Musée : Gratuit
  • Étudiant·e : Gratuit
  • Membre des communautés autochtones : Gratuit

Assister en ligne

  • Tarif : Gratuit. L’événement aura lieu en ligne sur Zoom, en plus d’être diffusé en direct sur LinkedIn.
  • Inscrivez-vous sur Zoom pour recevoir les informations de connexion.
    Après l’événement, vous recevrez un enregistrement de la conférence pour la visionner en différé si vous le souhaitez.
  • Inscrivez-vous à l’événement sur Linkedln pour visionner en direct sur cette plateforme.

Description des conférences

James Duncan : correspondant artistique au magazine The Illustrated London News

James Duncan est l’auteur de la moitié de l’iconographie montréalaise publiée par le prestigieux magazine londonien au cours des années1850. Au milieu du 19esiècle, les progrès réalisés dans le monde des communications transforment en profondeur la manière dont les Montréalaises et Montréalais interagissent avec le reste du monde. En tant qu’homme de son temps, Duncan comprend cette réalité et en fait bon usage. 

Présentation en français par Christian Vachon, chef, Gestion des collections, et conservateur, Art documentaire.

  • James Duncan, <em>Tournoi de curling à Montréal</em>, 17 février 1855, une publiée dans <em>The Illustrated London News</em>. Don de Charles P. deVolpi, M977.164.1, Musée McCord Stewart
  • James Duncan, <em>Tournoi de curling à Montréal</em>, 17 février 1855, gravure sur bois publiée dans <em>The Illustrated London News</em>. Don de Charles P. deVolpi, M977.164.1, Musée McCord Stewart
  • James Duncan, <em>Incendie de la maison Hayes, square Dalhousie, Montréal</em>, 1852, huile sur bois. Don de David Ross McCord, M310, Musée McCord Stewart
  • James Duncan, <em>Grand incendie de Montréal — Square Dalhousie, maison Hayes, etc.</em>, 7 août 1852, gravure sur bois publiée dans <em>The Illustrated London News</em>. Don d’Edith Milburn Ross, M21990.21.89.1, Musée McCord Stewart
  • James Duncan, <em>Marché Bonsecours, scène d’hiver</em>, 1850–1860, huile sur bois. Don de David Ross McCord, M316, Musée McCord Stewart
  • James Duncan, <em>Marché de Montréal : habitants achetant du tissu</em>, 19 mars 1859, gravure sur bois publiée dans <em>The Illustrated London News</em>. Don de Charles P. deVolpi, M975.62.653.1, Musée McCord Stewart

Découvrir les émotions enfouies dans les archives : le projet Sensibilités partagées

La collection d’archives textuelles du Musée McCord Stewart regorge de documents personnels, tels que des lettres et des journaux intimes, qui constituent une fenêtre privilégiée sur les émotions, les sensibilités, les attitudes et les valeurs des personnes d’autrefois. Le projet Sensibilités partagées vise à rendre plus repérables ces éléments jusqu’ici négligés par les conventions de description et d’indexation des archives.

Présentation en français par Mathieu Lapointe, conservateur, Archives.

Le curieux cas du parka Kul-e-Tuk  : l’appropriation d’un vêtement inuit

En 1959, le parka Kul-e-Tuk fait son apparition sur le marché canadien. Il est alors encensé comme le manteau d’hiver canadien par excellence. Cependant, le succès du Kul-e-Tuk a laissé dans l’ombre le peuple inuit duquel le style a été approprié. Cette conférence explore le parcours complexe du Kul-e-Tuk, ses rapports avec l’industrie du vêtement montréalais, la révolution des fibres synthétiques après la guerre, les sports d’hiver et les projets coloniaux dans l’Arctique.

Présentation en anglais par Alexis Walker, conservatrice adjointe, Costume, mode et textiles.

  • Lydia of Montreal, parka Kul-e-Tuk, environ 1960. M2021.9.2, Musée McCord Stewart

Les fils de l’émancipation noire dans une robe du 18e siècle

Une photographie dune jeune femme portant la robe de son ancêtre lors dun bal costumé en 1927 a été à lorigine de la découverte improbable du vêtement dans un chalet des Laurentides en 2022. Les recherches ont permis de reconstituer le parcours du vêtement depuis ses origines en Virginie coloniale dans les années1760 jusquà la ville de Québec en 1789, en passant par les bouleversements provoqués par la révolution américaine, et de linscrire dans la première vague démancipation des Noirs.

Présentation en anglais par Cynthia Cooper, cheffe, Collections et recherche et conservatrice, Costume, mode et textiles.

  • <em>Eileen Peters dans une robe du 18<sup>e</em> siècle, 1928, II-282443, Musée McCord Stewart
  • Robe, 1760-1780, M2022.18.1.1-2, Musée McCord Stewart
  • Détail, robe, 1760-1780, M2022.18.1.1-2, Musée McCord Stewart

 

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