Projection et discussion

16 octobre | 18 h à 19 h 30

Projection et discussion autour du documentaire Mami Wata

Activité payante | Places limitées, réservation obligatoire

Le Musée vous convie à la projection du documentaire Mami Wata de Monik Dofen, assistée de Petunia Alves, à l’occasion de l’exposition À toutes ces femmes que l’on ne nommait pas de l’artiste Michaëlle Sergile.

La projection sera suivie d’une table ronde animée par Michaëlle Sergile, avec Désirée Rochat et Brenda Paris.

Mami Wata

Par Monik Dofen, assistée de Petunia Alves, Québec, 1991, 30 minutes. Version originale en français.

Ce documentaire d’archives explore quelques facettes de l’histoire et de la vie des femmes de descendance africaine à Montréal, dont on a trop souvent et trop longtemps ignoré l’apport à la société québécoise.

Engagée au sein de la communauté haïtienne de Montréal, la réalisatrice Monik Dofen (1947‐2023) a travaillé dans les milieux communautaires. Elle était une militante féministe, particulièrement impliquée auprès des femmes immigrantes et autochtones.

Informations pratiques

  • Activité gratuite, en français, offerte le mercredi 16 octobre 2024, de 18 h à 19 h 30.
    Places limitées, réservation obligatoire. Réservation à venir
  • Discussion et période d’échanges avec le public, en français et en anglais.
  • Lieu : Théâtre J. Armand Bombardier du Musée

L’activité qui vous intéresse affiche complet? Présentez-vous 15 minutes à l’avance pour vous inscrire sur la liste d’attente. Il est possible que des places se libèrent avant le début de l’activité.

À propos de Michaëlle Sergile

Michaëlle Sergile est une artiste et commissaire indépendante travaillant principalement à partir d’archives de la période postcoloniale, de 1950 à aujourd’hui. Son travail artistique vise à comprendre et à réécrire l’histoire des communautés noires, et plus précisément celle des femmes, par l’intermédiaire du tissage. Traditionnellement associée à l’artisanat et à la féminitude, cette technique lui permet d’interroger les rapports de domination liés au genre et à l’appartenance ethnique.
Elle a récemment exposé son travail au Musée national des beaux-arts du Québec, au Musée d’art de Joliette, à la Fonderie Darling ainsi que dans le cadre du OFF, Biennale de Dakar, au Sénégal. Son nom a également figuré sur la longue liste du prestigieux Prix Sobey pour les arts en 2022. En 2023, elle a remporté le Prix de l’artiste en arts visuels de l’année au Gala Dynastie et entamé une résidence à la Fonderie Darling.

À propos de Désirée Rochat

Désirée Rochat est éducatrice communautaire et chercheuse transdisciplinaire. S’appuyant sur une approche intégrative qui allie la recherche historique, la préservation d’archives communautaires et l’éducation, ses travaux visent à documenter, à théoriser et à transmettre l’histoire et les récits relatifs au militantisme des communautés noires. Elle a rédigé du matériel pédagogique sur la diaspora caribéenne au Québec pour le milieu communautaire et participé à diverses initiatives destinées à préserver et à promouvoir les archives des communautés noires. Son projet communautaire le plus récent, « Black lives in/and archives », favorise la mise en place d’un écosystème archivistique qui s’emploie à préserver et à redonner vie aux archives des communautés afro-descendantes de Montréal. Elle est actuellement boursière postdoctorale du Fonds de recherche du Québec – Société et culture au Centre d’histoire orale et de récits numérisés de l’Université Concordia.

À propos de Brenda Paris

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