Projection
24 Janvier 2024 | 18 h
Projection du documentaire Je m’appelle humain
Activité gratuite | Places limitées, réservation obligatoire.
Assistez à la projection du documentaire Je m’appelle humain de Kim O’Bomsawin.
Sur les traces de Papakassik, le maître du caribou, Je m’appelle humain propose une incursion dans l’histoire du peuple innu aux côtés de Joséphine Bacon, une femme libre qui a consacré sa vie à transmettre son savoir et celui de ses ancêtres.
« Sauvage, dit Joséphine Bacon, ça veut dire être libre entièrement. » Lorsque les anciens nous quittent, un lien avec le passé disparaît avec eux. La femme de lettres innue Joséphine Bacon incarne cette génération témoin d’une époque bientôt révolue. Avec charisme et sensibilité, elle mène un combat contre l’oubli et la disparition d’une langue, d’une culture et de ses traditions.
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Informations pratiques
- Activité gratuite en français, présentée le mercredi 24 janvier 2024, à 18 h.
- Places limitées, réservation obligatoire.
- Durée : 60 minutes
- Lieu : Théâtre J. Armand Bombardier du Musée McCord Stewart
Joséphine Bacon selon Kim O’Bomsawin
Joséphine Bacon est un personnage plus grand que nature. Il suffit de la côtoyer quelque temps pour sonder toute la profondeur de son cœur d’enfant. Tout au long de cette grande aventure humaine, qui est devenue « un film », chaque rencontre a donné lieu à des surprises, à des fous rires innombrables, ainsi qu’à des moments remplis de sincérité et de simplicité. À une époque où l’on sent de plus en plus d’ouverture et d’intérêt à l’égard des Premières Nations, mais où perdure tout de même une grande méconnaissance à notre égard, Joséphine m’apparaît comme un élément essentiel de ce rapprochement qui est en train de s’opérer. Elle tend la main, est accueillante, ne juge pas. Elle se contente de faire ce qu’elle sait faire le mieux : transmettre la culture de ses ancêtres par des mots simples.
À propos de la réalisatrice
Sociologue de formation, Kim O’Bomsawin est une cinéaste documentaire d’origine abénakise. Depuis son premier documentaire, La ligne rouge (2014), elle a scénarisé et réalisé Ce silence qui tue sur les femmes autochtones assassinées et disparues au Canada (2018) et Du teweikan à l’électro (2018) – qui propose un retour aux sources de la musique des Premières Nations –, ainsi que le long métrage Minokin : réparer notre justice (2020) sur la justice réparatrice.
Elle travaille en ce moment à la réalisation de Nin Auass (Moi l’enfant), un portrait intime et poétique de la jeunesse des Premières Nations (ONF), et de Il faut tout un village, sur le retour des naissances dans les communautés autochtones éloignées. Elle s’implique également en tant que productrice au contenu et réalisatrice du projet Laissez-nous raconter (Terre Innue), dont l’objectif est de proposer une vision décolonisée de l’histoire des 11 nations autochtones au Québec. En parallèle, elle coscénarise un premier long métrage d’animation sur le féminicide autochtone au sein de la coproduction internationale Ghostdance. En plus de ces projets documentaires, Kim offre des conférences en milieu scolaire et institutionnel sur les enjeux qui touchent les premiers peuples.
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