Projection et table ronde

9 juin | 14 h à 16 h 30

Projection du documentaire Le pouvoir des archives suivie d’une table ronde

Activité gratuite | Places limitées, réservation obligatoire.

Dans le cadre du Mois national de l’histoire autochtone et de la Journée internationale des archives, le Musée McCord Stewart –– en collaboration avec l’Office national du film du Canada –– propose le documentaire Le pouvoir des archives, de Hayley Gray et Elad Tzadok. Cette projection sera suivie d’une table ronde sur l’usage et la représentation des archives communautaires animée par Histoire Engagée, avec la participation des Archives gaies du Québec, de l’Afromusée et de Minwashin.

Programme

Le pouvoir des archives

Le nouveau long métrage documentaire Le pouvoir des archives, coréalisé par Hayley Gray et Elad Tzadok, met en lumière les archives des communautés de la Colombie-Britannique afin de révéler certains passages qui ont été gommés des dossiers officiels.

À l’échelle locale, des gardiennes et gardiens du savoir façonnent une histoire plus inclusive à l’aide de photos de famille, d’articles de journaux et de vieilles cassettes VHS égratignées. Ces diverses collections relatent l’histoire des gens que le travail, le jeu, la contestation, la famille et les traditions ont rapprochés.

Grâce à un collage composé d’entrevues personnelles, de plans d’archives et de souvenirs profondément enracinés, le passé, le présent et l’avenir se fondent pour faire émerger un espace où tout le monde est visible et où tout le monde a sa place. Car l’histoire devient ce que, ensemble, nous en faisons.


Le pouvoir des archives, 2022, 84 minutes, Hayley Gray et Elad Tzadok. En anglais avec sous-titres en français.

Table ronde

Animée par Christine Chevalier-Caron, coordonnatrice, Histoire Engagée

Panélistes :

Informations pratiques

  • Activité gratuite, offerte en anglais et en français, le dimanche 9 juin de 14 h à 16 h 30.
    La projection sera suivie d’une discussion.
  • Durée : 2 h 30
  • Lieu : Théâtre J. Armand Bombardier du Musée

 

Biographies

Christine Chevalier-Caron

Christine Chevalier-Caron est doctorante en histoire à l’Université du Québec à Montréal et coordonnatrice de la revue Histoire Engagée. Ayant travaillé à titre de chercheuse, d’enseignante au collégial et à l’université ainsi que de conceptrice pédagogique, Christine s’intéresse à la construction et à la déconstruction du récit historique dominant, ainsi qu’aux représentations des groupes marginalisés ou à risque de l’être. Ses réflexions sont guidées par une série de questions qui marquent sa démarche : de qui parle-t-on; de quoi parle-t-on; qui parle; et comment en parle-t-on?

Jacques Prince

Après avoir obtenu une maîtrise en bibliothéconomie et sciences de l’information de l’Université de Montréal en 1985, Jacques Prince a travaillé pendant près de 25 ans comme archiviste à la Bibliothèque nationale du Québec (devenue BAnQ), en tant que responsable de l’acquisition des fonds d’archives privées du domaine littéraire et des beaux-arts. Pour cette institution, il a été membre du comité de rédaction d’À rayons ouverts et du Filigrane, pour lesquels il a rédigé plus d’une soixantaine d’articles. Parallèlement à ses activités professionnelles, il a fondé avec Ross Higgins les Archives gaies du Québec (AGQ) en 1983. Vice-président de l’organisme depuis les débuts, il en est le président depuis 2010. Il a par ailleurs été rédacteur de L’Archigai, le bulletin annuel des AGQ, où il publie chaque année plusieurs articles depuis la première parution du bulletin en 1992. Il a reçu, en 2012, la Médaille d’honneur de l’Assemblée nationale pour son engagement bénévole. Spécialiste de l’évaluation monétaire d’archives, il a été membre de divers comités du Conseil national d’évaluation des archives.

Guy Mushagalusa Chigoho

Guy Mushagalusa Chigoho est directeur général et fondateur de l’Afromusée. Il est un galeriste et un collectionneur passionné d’art africain. Il évolue depuis plus de 25 ans dans le milieu culturel au Québec, principalement à Montréal. Ses idées novatrices et la création d’événements rassembleurs lui ont permis de mettre en valeur le patrimoine culturel africain. Il a pu, grâce à ses activités, bâtir des réseaux de coopération avec les organismes, les institutions publiques et privées, les artistes et le grand public. Il est convaincu que « l’art est un puissant moyen d’éduquer, de rassembler et de sensibiliser les communautés aux enjeux sociaux ». En 2014, il crée Espace Mushagalusa, une galerie d’art et un lieu ouvert sur la diversité. Depuis, il a réalisé plus de 75 projets d’expositions, de spectacles, de soirées littéraires, de conférences et d’ateliers thématiques.

Emilio Wawatie

Emilio Wawatie est un musicien, cinéaste et éducateur algonquin-anishnabe de Lac-Barrière et de Kitigan Zibi, au Québec. Il habite à Moniak (Montréal) et détient des baccalauréats en musique ainsi qu’en études des peuples autochtones de l’Université Concordia. Son parcours actuel l’a guidé vers l’adoption d’une approche interdisciplinaire de la musique, des arts et de la culture au moyen de pratiques axées sur l’ethnomusicologie. À Minwashin, Emilio dirige le projet Notaktcigewin, qui combine la recherche, la création, la transmission et la performance de musique anishnabe par le biais de chansons, de récits et du langage, le tout dans une optique de revitalisation. Il est également membre de la cohorte Radical Imagination de 2023-2025 du NDN Collective, dans le cadre de laquelle des artistes de l’île de la Tortue comme lui reçoivent du soutien pour transmettre leur vision.

Daphnée Cardinal

Originaire de Timiskaming First Nation, Daphnée est Anicinabekwe et elle vit présentement à Mooniyang/Tiohtià:ke. Artiste multidisciplinaire et académique, elle a un baccalauréat en sociologie et études des Premiers Peuples de l’Université Concordia. Depuis novembre 2024, elle travaille avec Minwashin, un organisme culturel à but non lucratif qui a pour mission de développer et de célébrer les arts, la langue et la culture anicinabe. Daphnée coordonne un projet intitulé Madamikana : la croisée des chemins, qui vise la réalisation et l’installation d’œuvres d’art permanentes (toutes disciplines confondues) dans des espaces du territoire occupé par la Nation anicinabe depuis des millénaires. Ce projet souhaite encourager la revitalisation du patrimoine anicinabe, ainsi que soutenir le rayonnement et l’affirmation identitaire de la nation en marquant l’Anicinabe Aki par son art et ses symboles. Entre archives historiques et créations contemporaines, Madamikana se veut donc un point de rencontre où l’on visite les traces laissées par les Anciens pour y rêver et créer les avenues de demain.

À ne pas manquer

En collaboration avec

Recevez en primeur la programmation

L'infolettre du Musée inclut des contenus exclusifs et des promotions en lien avec les événements à venir.

S'inscrire

À ne pas manquer