Histoires d’engagement : Être bénévole au Musée McCord
Apprenez-en plus sur le travail des bénévoles du Musée, dont la contribution à la communauté muséale est inestimable.
15 avril 2021
Il y a autant de raisons de faire du bénévolat qu’il y a de bénévoles. Certains cherchent à s’engager dans leur communauté pour y apporter un changement positif, d’autres désirent exprimer leur intérêt envers une cause ou encore poursuivre leur apprentissage grâce au partage de compétences et de connaissances.
Malgré leurs parcours distincts et la nature différente de leur engagement, les bénévoles s’impliquent au Musée parce qu’ils y apprécient la richesse des contacts humains et qu’ils croient en l’importance de leur apport à la communauté muséale.
J’ai rencontré, par téléphone ou virtuellement, quatre bénévoles qui m’ont parlé de leur expérience, et la distance ne m’a pas empêché de ressentir à quel point la relation qu’ils avaient bâtie avec le Musée, ses visiteurs et ses collections, leur était chère.
Les guides bénévoles du Musée animent des discussions avec des groupes de visiteurs de tous âges de manière à offrir une exploration personnalisée et vivante des expositions. J’ai discuté par téléphone avec deux d’entre elles, Kathleen Verdon, présidente de l’Association des guides bénévoles du Musée McCord, et Elizabeth Jennaway-Eaman, la doyenne des guides bénévoles au Musée.
Kathleen, jadis membre du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable du développement culturel, des relations interculturelles et du tourisme, me dit s’être toujours intéressée à l’histoire sociale. Être guide bénévole, c’est un réel engagement, envers le Musée et envers la communauté, me dit-elle. Travailler en équipe, avec et pour les autres, c’est contribuer à faire avancer les choses, ajoute-t-elle avant de résumer : C’est humain.
Elizabeth a commencé à s’impliquer au Musée en 2001, après avoir enseigné à l’Université McGill et travaillé pour le gouvernement du Québec pendant des années. Devenir guide bénévole, c’était une suite logique, me dit-elle, surtout qu’elle avait d’abord découvert le Musée en y faisant des recherches pour sa maîtrise. C’est une longue histoire d’amour, ajoute-t-elle, un sourire dans la voix.
Susan Nish, auparavant bibliothécaire, fait de la recherche bénévolement au Centre d’archives et de documentation du Musée, essentiellement dans la collection Photographie. Les Archives photographiques Notman, subdivision la plus importante au sein de cette collection, sont un peu comme un iceberg dont seule la pointe est visible, me dit-elle lors de notre rencontre virtuelle. Son travail consiste donc à chercher dans la partie immergée de l’iceberg de précieuses informations pour les historiens, les généalogistes et les étudiants qui en font la demande. La collection est volumineuse et le studio Notman a très bien documenté ses photos, me dit-elle. Tant de vies et d’histoires se cachent parmi ces photos. Je fais des recherches pour mettre en lumière la vie de ces inconnus, donner du sens à tous ces regards fixés dans l’albumine, m’avoue-t-elle visiblement passionnée.
Jacob Lithgow est la dernière personne que j’ai rencontrée. Il est président du Jeune McCord et membre du conseil d’administration du Musée. Professionnellement, je suis analyste à la Caisse de dépôt et placement du Québec, dit-il. Jacob adore les défis et s’impliquer au Musée lui apporte un nouveau genre de stimulation, tout en lui permettant de faire des rencontres incroyablement enrichissantes et d’avoir le sentiment de contribuer positivement à la société. L’implication des jeunes professionnels peut vraiment faire une différence. L’enthousiasme et la fierté qu’il ressent vis-à-vis des projets auxquels il a participé sont palpables à l’écran.
Ce qui me frappe dans tous ces témoignages, c’est l’aspect humain de l’action bénévole qui, au-delà de la simple exécution d’un travail, certes inestimable, permet de tisser des liens avec des gens. À l’instar d’une amitié qui se noue à coups de sourires et de partages, le bénévolat met en relation des personnes qui contribuent main dans la main à forger une communauté vivante.